Je connais bien ça mais, aujourd'hui, ça me pèse.
J'envie les gens qui agissent sans réfléchir et selon leur bon plaisir. Je ne serai jamais de celles-là. J'aimerais mettre mon cerveau en mode off et laisser les choses aller leur train toutes seules. Malheureusement, je n'ai pas de mode off. En ce moment, c'est tellement vrai que j'ai du mal à trouver le sommeil. ça tourne dans ma tête. Des choses sérieuses et d'autres moins sérieuses. Je cauchemarde. Je n'aime pas ça ! J'ai l'impression que mon cerveau met le frein à main à l'avancée naturelle des choses. Tout le monde avance et moi, je stagne. Parfois, j'ai l'impression d'avancer mais c'est juste le train d'à côté qui a démarré.
Alors, je m'en veux ce qui ne sert absolument à rien.
La seule chose que j'ai envie de faire c'est de rester dans ma grotte, bien au chaud sous ma couverture. Tout ce qui est action m'effraie. Il paraît que le plus de mon signe est la force d'inertie. C'est aussi le moins apparemment.
Je cherche quelqu'un ou quelque chose qui me fasse bouger. Mais c'est un rôle bien difficile et ingrat que celui-là.
C'est marrant, je regarde un reportage sur Tcheckov sur Arte et je crois que je ressemble à ce qu'ils disent de ses personnages... Youpi ? Non, pas trop...
"Le temps est une blessure – impossible de vivre au présent, ce présent absurde et lourd de regrets, les hommes sont condamnés à vivre au passé ou au futur antérieur. " Je n’aime plus personne " soupire Astrov, le médecin d’Oncle Vania. La seule vie possible est la vie rêvée, la vie du souvenir, de la nostalgie ou encore la vie d’un futur lointain et utopique."
Justement, dimanche, je vais voir espia a una mujer que se mata, une adaptation argentine d'oncle Vania...
Il y a 4 heures
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