mardi 8 juin 2010

Ecoutez la chanson bien douce Paul Verlaine

Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile,
Qui palpite aux brises d'automne.
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre
Bonheur d'une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Ecoutez la chanson bien sage.

Je me remets à l'espagnol

En vue d'un éventuel oral de concours mais surtout parce que j'ai envie, na !!

lundi 7 juin 2010

J'ai pas envie de changer !! na !!!

La peur du vide.

En ce moment, j'ai des journées bien remplies. Tout cela va s'arrêter en juin pour peut-être ne jamais reprendre. Certaines activités s'arrêtent faute d'animateur, d'autres, je pense les arrêter parce que je n'y trouve plus ma place.

Quand même, faire quelque chose du lundi au jeudi ça a du bon. Et là, bang, retour au vide.

Pas de boulot, pas de formation en vue (cf message précédent). Ajoutez la chaleur sûrement. L'été est une sale période pour moi souvent.

Bon, des révisions, un bilan pour voir ce que je peux faire pour avancer l'année prochaine.

Je suis passée d'une vie trop remplie par trop de travail au point de faire du surmenage à plus rien le temps de me remettre.

Et maintenant, que vais-je faire ?

Je sens des changements positifs en moi mais la situation me résiste. J'ai l'impression d'avancer et pour une fois dans ma vie j'aurais besoin d'un coup de pouce pour me repousser dans la vie active et rien. Je n'ai plus les moyens de m'autofinancer.

Argh ! J'ai besoin d'un mécène. Je devrais p'être en appeler aux joueurs de foot mais je ne suis pas Zahia.

Bref, on verra bien. Je vais essayer de ne pas aller contre le courant et de le laisser me porter où il veut. Je ne vois pas quoi faire d'autre en ce moment. Je vais aussi redemander de l'aide, p'être que je crierai comme tout le monde pour qu'on m'entende enfin.

Le vide, je sais le remplir a priori mais c'est plus la routine qui va me manquer...

Théodore Monod a dit :

"Nous sommes possédés par nos possessions."

dimanche 6 juin 2010

Gaston COUTÉ

Le vieux trouvère

(Chanson)

Dans ce temps-là, je n'avais rien,
Rien du tout dans mon escarcelle,
Et ma lyre était tout mon bien ;
Dans ce temps-là je n'avais rien
Que de grands trous à mon pourpoint
Et le coeur de ma damoiselle.
Dans ce temps-là je n'avais rien,
Rien du tout dans mon escarcelle.

J'allais chanter dans les manoirs
La geste du vieux Charlemagne,
Et, gueux d'argent, riche d'espoirs,
J'allais chanter dans les manoirs
Devant les dames aux yeux noirs
Dont les barons faisaient compagne.
J'allais chanter dans les manoirs
La geste du vieux Charlemagne.

On m'aimait... j'étais adoré
Car j'avais ce qu'il faut pour plaire :
Le regard vif, l'air déluré ;
On m'aimait... j'étais adoré
Et m'étais toujours figuré
Qu'on vivait d'amour et d'eau claire
On m'aimait... j'étais adoré
Car j'avais ce qu'il faut pour plaire.

Je payais souvent un baiser
D'un rondel ou d'une ballade
Lorsqu'on voulait bien me laisser,
Je payais souvent un baiser
Comme ça, sans jamais toucher
A ma bourse toujours malade,
Je payais souvent un baiser
D'un rondel ou d'une ballade.

Quand ma toute belle voulait
Un collier d'or aux lueurs folles
Pour entourer son cou fluet,
Quand ma toute belle voulait !...
Je lui faisais un chapelet
D'éblouissantes lucioles,
Quand ma toute belle voulait
Un collier d'or aux lueurs folles.

L'avenir était devant moi
Comme un jardin couvert de roses
Et, plus riant que pour un roi,
L'avenir était devant moi...
Mais, maintenant, au vieux beffroi
Vont sonner mes heures moroses.
L'avenir était devant moi
Comme un jardin couvert de roses.

Riche et vieux !... las ! m'ont dit adieu
Jeune pastoure et gente dame
Que mes cheveux blancs tentaient peu.
Riche et vieux !... las ! m'ont dit adieu
Car je n'attends qu'un mot de Dieu
Pour voir, vers lui, voler mon âme.
Riche et vieux !... las ! m'ont dit adieu
Jeune pastoure et gente dame !...

Rhume d'été te fait bien bipppppppppppppp

Deux boîtes de mouchoirs plus tard, il refuse de me quitter. Demain, j'ai plus envie de rester me moucher à la maison que de sortir. On verra pour quoi je vais faire un effort entre tout ce qui est prévu. Na !!

Petite perle cristalline Henri-Frédéric AMIEL

" Petite perle cristalline
Tremblante fille du matin,
Au bout de la feuille de thym
Que fais-tu sur la colline ?

Avant la fleur, avant l'oiseau,
Avant le réveil de l'aurore,
Quand le vallon sommeille encore
Que fais-tu là sur le coteau ? "