mardi 18 novembre 2008

Cours d'impro Part 8

Aujourd'hui, on a retrouvé élise, baptiste et Michaël. Ils nous avaient manqué. Ne croyez pas que je parle au nom du groupe, j'emploie juste de temps en temps le nous de majesté.

Le cours a eu lieu en odorama avec un David fatigué et un chien avide de fromage.

On a commencé à marcher dans l'espace puis à dire un numéro (on a commencé à 14). Chacun devait dire un numéro sans que personne ne parle en même temps que l'autre. Je trouve qu'on a été bons !

On a rejoué à 1, 2, 3, 4. J'aime vraiment ce jeu.

Puis un cercle explosé (ou éclaté ?). ça n'a pas été tout à fait ça.

Jeu du samouraï. Il fallait sauter qd le samouraï essayait de nous couper les pieds, se baisser quand il voulait nous couper la tête et nous séparer quand il coupait dans le vif.

Puis, il y a eu un jeu de balles. Une balle jaune, une balle verte, une balle rouge. Chacune correspond à un thème. En l'occurrence, jaune jardinage, vert cuisine et rouge télévision. Un joueur dit un mot en relation avec le thème représenté par la balle, la lance et celui qui la reçoit prend la suite. Franchement, on a été plutôt bons... Enfin, meilleurs en mot qu'en rattrapage de bal pour certains.

Après, on est passé à l'impro. Par deux. Sur la scène (ouais, on se la pète un peu car on a une scène). Les autres assis sur des chaises et devant claquer des mains quand il y avait un moteur. Bon un peu débile, je claquais sans comptabiliser ce qui n'est pas super utile... Et puis j'avais du mal à trouver les moteurs parfois (euh souvent).

En plus, quand David parlait de moteur, je pensais à un sketch de Fernand Raynaud. Je le mettrais ici si je le trouve sur youtube.

Des impros sympas et la redécouverte de certains membres du groupe. De longs debriefs du prof qui nous dit ce qui va ou pas et qui nous annonce qu'on va refaire des personnages mais sans musique. Dommage ! J'aime trop la musique. Mél menace de m'attacher aux rideaux si je le dis alors je le dis en douce sur ce blog. ça me fera du bien de recomprendre comment ça marche pour la suite. Souvent c'est moi le personnage. Je veux dire que je vais sur la scène en tant que moi et le temps qu'on démarre, je me trouve un personnage.

J'ai encore été une méchante par facilité (la facilité c'est mal ! je me bats la coulpe !!). Avec Phong (c'est Ph, je ne sais plus).

Je ne suis toujours pas allée au bout. En écrivant cet article, je crois que j'ai capté un truc. Quand je suis un personnage, je me vois en personnage alors que je ne vois pas encore entièrement l'autre en personnage. C'est ça qui me bloque. Enfin, en partie, y'a sans doute d'autres résistances moins faciles à dénicher. Donc quand je crie, je vois bien que ce n'est pas moins mais mon personnage qui le fait. Par contre, quand je crie sur Phong, je crie sur Phong et non sur le personnage de Phong. Je ne superpose pas un personnage sur elle. Voilà, ça vous semble incompréhensible ? Tant pis, na ! J'écris pour moi là. Je pense que ça va me demander une étape supplémentaire de voir l'autre comme un personnage aussi et non comme la personne qu'elle est. Disons, que je suis trop axée sur moi et pas assez sur l'autre. Il faut que je mette l'autre en tant que personnage plus ds l'équation. Quand j'arriverai à me dire que je ne m'adresse pas à la personne et que je ne la blesse pas elle mais le personnage qu'elle joue, ça sera plus facile d'oser. Mais bon, on avance hein les gars !!

Fin de cours fromages, jus de pomme offerts par Karine qui m'a aussi ramenée à la maison. Dommage qu'elle soit mariée sinon je l'épousais ;) et du pain d'épices trop bon aussi et qqn d'autre avait du chocolat noir.

Fin de cours ds le zen, la bonne humeur et le respect du Seigneur. Un calme et une bonne entente qui font plaisir.

Merci au prof de nous avoir "dispensé son savoir".

Décidément, les lundi soirs sont agréables.

Aucun commentaire: