mardi 9 novembre 2010

J'en appelle aux nombreux lecteurs de ce blog. Euh finalement non !

Bon, voilà, vous connaissez ma situation : pas de boulot.

Une question que je me pose est de savoir si vous trouvez légitime le fait qu'en l'état actuel de la situation je ne me sente pas capable de reprendre un travail que j'aurais pu envisager de faire il y a quelques années parce que je ne me sens pas, actuellement (la situation est évolutive), à même de me heurter à des barrages et aux frustations qu'elles engendrent.

Est-ce que j'ai raison de préserver ma santé à une vie professionnelle éventuelle ? (Je dis éventuelle parce que j'ai les yeux ouverts et si une offre correspond à ce que je sais faire j'y réponds même si j'obtiens rarement de réponses).

C'est pas évident, je vois des gens qui travaillent et rencontrent des petites ou plus grandes tracasseries quotidiennes, je vois des gens pleins de fougue et d'énergie à la limite de bosser les bras. J'ai la fougue mais pas l'énergie et sûrement moins encore le moral pour vivre de telles frustations.

Le regard que me renvoie les gens est soit l'impression que je n'y mets pas du mien dans le pire des cas, soit celle que c'est bien, je me suis relevée d'une situation vraiment pourrie, que je reviens de loin et qu'il faut laisser le temps au temps.

Moi dans tout ça, je me sens coupable de ne pas travailler, surtout maintenant que globalement, ça va mieux. Le problème c'est que comme à la fin de la semaine dernière il y a des jours vraiment sans et que je m'interroge sur ce que je peux faire ici et aujourd'hui.

A part ça, je sais, je dépends trop du regard que l'on porte sur moi et je n'arrive pas à m'en dégager mais quand je demande aux gens de me regarder, ils ne le font pas alors que tout le monde passe son temps à vous juger toute la journée, là, il y a une pudeur à me répondre... En même temps, je ne m'en plains pas tout le temps parce que je ne sais pas si je peux affronter la vérité de l'image que je renvoie.

En fait, en gros, ne répondez pas à ce message finalement. Considérez-le plus comme un état des lieux ici et maintenant.

3 commentaires:

Thémi a dit…

oups ! à la limite de BAISSER les bras.

Septentria a dit…

Puisque c'est si gentiment demandé, je ne réponds donc pas... D'ailleurs, je serais bien embêtée parce que je ne te connais pas tellement, au fond et qu'il y a tout un tas de choses que je ne sais pas... Mais je te fais un énorme câlin parce que ça, je sais faire, même si ça n'apporte pas grand chose.

abstraite a dit…

Tu ne veux pas de réponse mais tant pis, je t'en fais une quand-même :-p
En général on dit qu'il ne faut pas regarder en arrière mais aller de l'avant. Dans ton cas je te dirais l'inverse : regarde le chemin déjà parcouru, et laisse-toi le temps de terminer ce que tu as entrepris. La patience est une composante du courage dont tu dois faire preuve pour atteindre ton objectif. Bises et tiens bon !